mercredi 31 août 2011

Marseille, son torpillard, ses jarons

Marseille, une ville de rêve, le soleil et les calanques, le vallon des Auffes de Guédigian, le lieu de mon adolescence... avec une hygiène à l'époque un peu... disons discutable. Lorsque mes parents cherchèrent une maison, on leur expliqua la raison de la modicité de certaines par le fait que "le torpillard" y passait. Qu'est-ce à dire? Une figure bien marseillaise, ce torpillard: c'était une voiture qui collectait tous les matins ce que nous faisons en principe tous les jours, sans gloire... et il fallait aussi prendre garde en passant dans les "boulevards" car tout à Marseille est boulevard, de passer au milieu afin de ne pas recevoir ce qu'on appelait un "jaron", c'est à dire la même chose empaquetée, car en cas de presse et d'exiguïté des locaux, c'était encore le plus simple.. Après tout, était-ce pire que Fukushima (lien)? Quatre années de bonheur tout de même.