jeudi 13 décembre 2012

L'écologie dans des villages parfois, les égouts dans la rivière, 2012

Des villages en déshérence où le manque d'argent ou son utilisation à des fins discutables [de "prestige"] génère des situations burlesques -et inquiétantes- exemple, des stations d'épuration Potemkine* et le résultat que voici


L'image est emblématique : deux bouches d'égouts (?) à demi inondées ce jour le 13/12/2012 dans le lit d'un ruisseau récoltant des eaux de la montagne.. lui même situé dans le lit de la rivière qu'il rejoint 10 mètres après. A droite, juste à coté (photo) un tuyau d'égout fuyard plongeant dans le limon (où?) entouré à son coude d'une mousse blanchâtre et marron (résidus de lessive, assouplissant? plus autre chose?) en tout cas d'assez vilain aspect et malodorante. 

Or l'été, "on" se baigne en aval. Il paraît que "tout" disparait" en 500 mètres. "Tout"? Même les staphylocoques, estérichia coli et autres bestioles voraces peu conviviales ? L'eau peut sembler pure sans que cela signifie qu'elle ne soit pas polluée. 

Il est probable que des tuyaux courent ainsi tout le long dans le lit de la rivière, enterrés et fuyards, jusqu'à une station d'épuration à 1km qui dysfonctionne, mais par endroits [photo] c'est directement que "ça" se déverse. Les canalisations rongées par l'eau étant sans doute obstruées par le limon, "ça" bouchonne en amont dans le village jusque dans des caves de particuliers ainsi régulièrement "inondées"; l'odeur est par moments insoutenable, y compris dans des maisons.. et les pompes affectées, car comme les Shadocks, "ils" pompent, pompent et repompent, n'offrent qu'un répit minime et provisoire. C'est du reste ainsi, en suivant le parcours de ces évacuations chroniquement bouchées qu'on découvre le "pot aux roses". [Notons que celles qui se déversent directement à ciel ouvert ne posent aucun problème... aux riverains mais peut-être à d'autres en aval, rien ne se crée rien ne se perd (lien avec "l'eau de la Cèze").] 





 


















*Catherine II de Russie allant souvent "visiter" le pays pour s'assurer de sa prospérité et de l'application de ses réformes, son ministre et amant Potemkine avait pris pour habitude de faire construire le long des voies ferrées des villages d'opérette avec de pimpantes isbas fleuries et des "paysans" idoines qui venaient la saluer et la remercier tandis que les "vrais" vivaient dans la misère la plus poignante.

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